L’année a été particulièrement chargée pour le Programming Historian et nous avons de quoi nous réjouir de ce que nous avons accompli! Car dans l’ensemble, le projet a pris de l’ampleur. Tout d’abord, la fréquentation de notre site web a atteint près de 950 000 visiteurs uniques pour toute l’année avec 2 232 511 pages visitées. Par ailleurs, quatre nouveaux membres ont rejoint l’équipe de rédaction, toutes versions langagières confondues. De plus, nous avons créé ProgHist Limited pour pouvoir lever des fonds et développer davantage notre projet prochainement.
Une revue à vocation mondiale
Avec 80 leçons en anglais, 44 en espagnol, 5 en français et plus à venir, le Programming Historian reçoit des visites d’un peu partout dans le monde, et nous sommes loin d’exagérer. Ses leçons uniques, qui permettent l’apprentissage des méthodes numériques dans une perspective de sciences humaines et sociales, ainsi que sa licence libre rendent cela possible.
Bien que la version anglophone reste la plus fréquentée, notamment grâce aux visites en provenance des États-Unis et de l’Inde, pour la première fois cinq pays hispanophones se hissent parmi les dix pays qui génèrent le plus de trafic: l’Espagne, le Mexique, la Colombie, le Chili et l’Argentine. Pour nous, cela témoigne de la nécessité de disposer des supports numériques en sciences humaines dans différentes langues et nous sommes bien fiers mener le jeu dans ce domaine.
Le projet est aussi reconnu par la communauté universitaire internationale et c’est ainsi que le Programming Historian en español a reçu le prix de la meilleure initiative pédagogique développée en 2018 de la part de l’association Humanidades Digitales Hispánicas.
Cette réussite n’aurait pas été possible cette année sans le concours d’un nombre important de collaborateurs et de collaboratrices à travers des langues et des lieux différents. Nous les remercions chaleureusement!
Développement du comité éditorial
L’équipe du Programing Historian continue de s’agrandir et de parfaire son organisation afin de mener à bien de multiples tâches. Sarah Melton, Martin Grandjean, Riva Quiroga et Joshua G. Ortiz Baco ont rejoint l’équipe cette année; ils ont déjà apporté leur contribution et pris leur place dans le dispositif en occupant divers rôles. Sarah et Riva sont, quant à elles, les rédactrices en chef des équipes anglophone et hispanophone respectivement. Mais outre ces nouvelles arrivées, nous avons aussi dit au revoir à Anandi Silva Knuppel et Marie Puren qui ont quitté le projet après y avoir contribué grandement. Nous leur souhaitons bonne chance pour la suite.
Afin de mieux organiser notre travail, nous avons restructuré le projet autour de différentes équipes. Si tous les membres font partie de l’équipe éditoriale, il existe désormais aussi les équipes technique, de développement de projet, de communication et globale, auxquelles nous participons au choix en articulant nos efforts communs. En nous concentrant sur des tâches plus pointues, nous espérons mieux servir la communauté des utilisateurs et utilisatrices du Programming Historian.
Présentations lors de conférences
Notre membre de l’équipe francophone Sofia Papastamkou a participé à un atelier intitulé “Teaching Digital History Workshop” qui a été organisé par le Center for Digital History de l’université d’Aarhus, au Danemark, le 23 octobre dernier. Sa communication, intitulée “A Beating Heart of Digital History: The Programming Historian”, a présenté le travail que nous menons en soulignant son ancrage dans une communauté d’utilisateurs et le besoin de disposer des tutoriels en libre accès.
Jennifer Isasi et Antonio Rojas Castro, de l’équipe hispanophone, ont partagé notre expérience du projet avec la communauté de l’association Humanidades Digitales Hispánicas à Tolède, en Espagne, également en octobre dernier. Leur présentation “Programmation Historian en español: De la traducción a la creación de recursos educativos abiertos” a entamé un dialogue important avec cette communauté sur, premièrement, l’impossibilité de seulement traduire de l’anglais dans d’autres langues et, deuxièmement, la nécessité mais aussi la difficulté de générer des ressources originales en espagnol.
Nouvelles leçons et mises à jour
Grâce à notre réseau d’auteur(e)s, relecteurs et relectrices, et rédacteurs et rédactrices, cette année nous avons pu publier plusieurs leçons dans différentes langues, de nombreuses traductions, et nous avons mis à jour la série des tutoriels sur Python pour qu’ils fonctionnent avec sa version 3. Nos toutes dernières leçons parues sont les suivantes:
- Introduction to Jupyter Notebooks par Quinn Dombrowski, Tassie Gniady et David Kloster. Les carnets Jupyter Notebooks offrent un environnement où il est possible de rassembler du texte et du code informatique. Cette leçon explique comment installer le logiciel, créer et gérer des fichiers sur Jupyter Notebooks et dans quels contextes ces cahiers peuvent s’avérer particulièrement utiles.
Restez à l’écoute, car cette leçon est déjà en cours de traduction!
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Beginner’s Guide to Twitter Data par Brad Rittenhouse, Ximin Mi et Courtney Allen. Cette leçon vous apprend comment acquérir des données de Twitter et les traiter pour ensuite pouvoir effectuer des analyses plus approfondies.
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Nos cours de Python sont désormais disponibles dans Python 3.
Collaborer!
Vous utilisez le Programming Historian et vous souhaitez collaborer avec nous? Nous sommes toujours à la recherche de nouvelles leçons et vous pouvez également nous contacter avec votre propre proposition de tutoriel ou de traduction, ou vous manifester si vous souhaitez en évaluer un ou plusieurs.
Pour nous aider à pérenniser notre travail et à continuer d’occuper une place de choix dans le domaine des tutoriels multilangues sur les méthodes numériques en libre accès, vous pouvez également vous inscrire à notre liste d’abonnés Patreon dès maintenant!
Toute l’équipe de Programming Historian souhaite à notre lectorat une bonne année 2020!
About the author
Jennifer Isasi is an Assistant Research Professor of Digital Scholarship and Director of the Digital Liberal Arts Research Initiative at Penn State, and a PhD on Hispanic Studies.